Demandée par le Syndicat des Biologistes (SDB), cette enquête a été menée fin septembre-début octobre auprès des 1 250 adhérents du syndicat, dont 84 % exercent en laboratoires de biologie médicale de ville à sites multiples, 10 % en groupes de SEL et 5 % en laboratoires à site unique. Tous sont confrontés au processus d’accréditation qu’ils jugent durement.
Pour près de 49 % des interrogés, le processus d’accréditation génère une charge de travail très lourde, voire insupportable pour 23,5 %. Selon 51,5 % d’entre eux, les délais de réponse laissés au laboratoire sont trop courts, et même beaucoup trop courts pour 22 %. 26,29 % vont jusqu’à juger « tendus » les échanges avec les évaluateurs qualité du Cofrac chargés du processus. 59 % des biologistes estiment que la visite des évaluateurs n’a aucun impact sur la qualité des prestations du laboratoire pour les soins prodigués aux patients. Ils ne sont que 24 % à penser le contraire…
Concernant les normes ou règles imposées aux biologistes des laboratoires, il ressort globalement les mêmes critiques : lourdeur administrative et formalisme pour tout, trop grande fréquence de visites du Cofrac, redondance des process, formations internes qui doublonnent les habilitations, mais aussi un formalisme qui éloigne le biologiste du patient…
Pour consulter l’enquête : www.sdbio.eu