Même s’il a été conçu pour financer un projet immobilier, le plan d’épargne logement est avant tout un produit d’épargne. Avec un taux d’intérêt fixé à 2,50 % brut (soit 2,11 % net après acquittement des prélèvements sociaux fixés à 15,5 %), il reste le plus rémunérateur de sa catégorie. Il fait face au 1,25 % net du Livret A, au 1,75 % net du livret d’épargne populaire, au 1,25 % net du livret de développement durable, et au 0,75 % brut du compte d’épargne logement. Même constat du côté de l’assurance-vie où le rendement moyen annoncé des fonds en euros pour l’année 2013 est de l’ordre de 2,80 % brut.
Donc peu d’hésitations à ouvrir un PEL si l’on recherche le produit d’épargne le plus « rentable » dans les contrats bancaires « classiques ».
Précision : les taux de ces livrets sont réglementés et donc susceptibles de varier d’une année à l’autre. Pour le PEL, même principe à la différence près que son taux est garanti dès la signature du contrat et ce jusqu’à sa clôture.
Rappelons que le plan d’épargne logement est une enveloppe dont les sommes inscrites en compte produisent des intérêts, tout en offrant à son souscripteur la possibilité de solliciter un prêt, le plus souvent à taux avantageux, pour l’achat d’un bien immobilier. Alimenté régulièrement de 540 € minimum par an, il s’ouvre avec seulement 225 € et permet d’épargner jusqu’à 61 200 €. Les versements n’étant plus possibles à partir de la 10e année du PEL.
Le souscripteur peut le conserver 15 ans maximum (sauf pour les contrats ouverts avant le 1er mars 2011) avant sa transformation en livret d’épargne classique. Et il peut le clôturer à tout moment et récupérer le capital et les intérêts acquis.
Attention, selon le moment où s’effectue la clôture, le taux d’intérêt peut être réduit. Avant 2 ans, les intérêts sont recalculés au taux du compte d’épargne logement en vigueur à la date de clôture. Et à partir de 2 ans, le taux d’intérêt convenu à l’ouverture du PEL est conservé.
À noter : à compter de la 12e année du plan d’épargne logement, les intérêts générés par le contrat sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu (toutefois les prélèvements sociaux sont dus chaque année dès l’ouverture).