Contre toute attente, le prêt à taux zéro (PTZ) dans sa version 2016 semble rencontrer un certain succès. Si l’on en croit les courtiers en crédit en ligne, les demandes pour en bénéficier seraient déjà nombreuses. Par exemple, pour Vousfinancer.com, ce ne sont pas moins de 100 dossiers qui seraient actuellement en cours de traitement. Trois fois plus que l’année dernière à la même époque !
Les raisons de ce démarrage en force ? Sans doute l’assouplissement des conditions d’octroi du PTZ. Auparavant, ce dernier était destiné à financer des opérations portant sur un logement neuf ou un bien ancien à réhabiliter situés dans certaines communes rurales. Depuis le 1er janvier 2016, le PTZ est étendu à l’acquisition de logements anciens avec travaux, quel que soit leur lieu de situation. Autre modification, la part de l’opération pouvant être financée par le PTZ a été revue à la hausse : le plafond maximal est passé de 35 % à 40 %. Enfin, le plafond de ressources exigé des emprunteurs pour pouvoir bénéficier du PTZ a été rehaussé. Cette nouvelle mouture du PTZ encourage visiblement les futurs acquéreurs à mettre en œuvre leurs projets d’achat. Les premiers à sauter le pas semblent être les primo-accédants qui voient avec ce dispositif un bon moyen de se constituer un patrimoine immobilier dans des conditions optimales.
Toujours selon Vousfinancer.com, près d’un quart des demandes de PTZ concernent le financement d’une acquisition dans l’ancien avec travaux. Une observation plus flagrante dans les régions de France où il existe un réservoir important de biens à rénover, l’Île-de-France étant donc peu concernée. Autre fait marquant, le montant moyen des prêts à taux zéro est en hausse. En effet, en janvier 2015, il s’établissait à 68 000 €. Un an plus tard, il culmine à 85 000 €.